Face aux nombreuses sollicitations de nos adhérents concernant la prise en compte de leurs recommandations médicales par le rectorat, nous constatons une nouvelle fois que la mise en application de ces mesures est inefficace.
Le SNALC Paris a été reçu en février 2024 pour évoquer les incohérences des délais entre l’envoi des informations sur Colibri et la décision finale du rectorat concernant nos collègues. Nos préoccupations ont été entendues, puisque la circulaire est parue en mars (au lieu de mai comme initialement prévu), avec un retour imposé pour fin avril. Cependant, la notification aux agents n’est intervenue que début juillet, ce qui a engendré des difficultés pour un grand nombre d’entre eux. De plus, le SNALC déplore que les décisions ne soient pas diffusées comme nous l’avions demandé fin mai.
De nombreux chefs d’établissement n’ont pas pu, ou n’ont pas voulu, appliquer les préconisations, les emplois du temps étant déjà finalisés. Pire encore, certains chefs d’établissement ont demandé à des agents de se mettre en arrêt maladie, faute de solutions. Nous avons également constaté des cas où un chef d’établissement a demandé au rectorat de sanctionner un agent, l’accusant d’avoir rendu son certificat médical en retard, tout en le menaçant de radiation s’il ne reprenait pas son poste rapidement.
Le SNALC déplore ce désintérêt flagrant pour l’inclusion des personnels en situation de handicap, qui s’apparente à une discrimination visant à démoraliser ceux qui souhaitent travailler. L’inclusion doit être une priorité pour tous, qu’il s’agisse des personnels ou des élèves.
Nous exprimons notre profond mécontentement face à ce manque de considération et nous demanderons prochainement un entretien avec le rectorat afin d’insister sur cette revendication, qui profitera à tous en facilitant l’application des préconisations médicales.