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Syndicat national des lycées, collèges, écoles et du supérieur

Nouvelle rentrée, nouveau ministre, mêmes problèmes

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© istockphoto_Eduard-Figueres-1467706084

Nous voici quelques semaines après la rentrée et il est temps d’en faire le bilan. Malheureusement, beaucoup d’entre vous ont déjà entendu cette chanson.

En effet, force est de constater que rentrée après rentrée, les problèmes sont identiques, voire empirent, ce que le SNALC rappelle sans cesse.

Commençons par nos emplois du temps, ce marronnier qui nous angoisse tant. Dans bon nombre de collèges, l’application – plus ou moins littérale, plus ou moins locale – de la réforme du « choc des savoirs » a eu un impact sur la qualité des emplois du temps des collègues et de leurs classes, comme le SNALC l’avait annoncé. Les alignements (en français et en mathématiques) et la casse des groupes classe a rendu cet exercice périlleux quasi-impossible. C’est ainsi que des collègues se retrouvent avec pléthores d’heures de trou, semaines à rallonge et autres journées interminables. Comment bien enseigner dans ces conditions dégradées ?

Au lycée, ce n’est guère mieux. Les classes « macédoines » aux dizaines de spécialités, partagées par 20 collègues, depuis la réforme du lycée, ne sont pas mieux loties. Peut-être dans votre établissement, avez-vous la chance d’avoir des groupes classe avec 3 ou 4 spécialités ? Ceci n’est nullement la norme, et là encore, les solutions « locales » sont légion. On se demandera où est passée l’égalité des chances dans ce gloubi-boulga indigeste.

Mais parlons chiffres. Cette rentrée, il manque au moins un professeur dans plus de la moitié des collèges et lycées en France. Ce sont surtout des collègues de français, de mathématiques mais aussi de langues vivantes, de technologie, qui manquent à l’appel. Attractivité quand tu nous tiens…

Bien sûr d’autres personnels manquent cruellement, la pénurie d’accompagnants d’ élèves en situation de handicap (AESH) est particulièrement ressentie dans de nombreux collèges où le nombre d’élèves à accompagner ne fait que croître. Sans oublier les personnels médicaux, infirmières, médecins, COpsy… Comment pouvons-nous enseigner correctement dans ces conditions ?

Et face à nous, et ces collègues fantômes, voici notre nouvelle ministre, qui, lors de son discours d’investiture, n’a pas hésité à mettre en avant son expérience… de mère de famille nombreuse, d’élève, et de médecin. On appréciera. Restent donc en suspens les changements prévus au collège par les anciens ministres. Comment construire nos progressions ainsi, sans fil directeur ?

Dans les semaines qui suivent, vont se dérouler les élections au CA. Au regard de la situation actuelle, il parait important d’élire ses représentants avec soin. Ces collègues devront vous permettre d’améliorer les situations locales pour qu’ensuite, ensemble, nous puissions changer la situation au niveau national, et qu’enfin, notre parole soit entendue. Faites le bon choix, le SNALC sera toujours à vos côtés.

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